Sans mesures de soutien, les chocs de trésorerie (à financement inchangé) subis par les entreprises françaises en 2020 auraient été plutôt négatifs mais surtout très hétérogènes, y compris au sein d’un même secteur d’activité. Les mesures de soutien ramènent la proportion des chocs négatifs (et positifs) à celle d’une année normale et en réduisent la dispersion, même si, aux deux extrémités, les chocs très importants sont moins rares qu’habituellement.
Lire la suiteLa population française augmente et vieillit. Mais les risques de décéder à un âge élevé reculent généralement chaque année. Le premier effet contribue à accroître le nombre de décès, le second à le faire reculer. Il faut tenir compte des deux lorsqu’on veut comparer les décès d’une année à ceux d’une période précédente, d’autant plus lorsque la comparaison porte sur des années éloignées.
Lire la suitePour mesurer la dynamique de propagation de l’épidémie du Covid 19 et son impact sur les conditions de vie de la population, l’Inserm et la Drees, avec l’appui de l’Insee et de Santé publique France, ont créé de toutes pièces une enquête ad hoc intitulée EpiCov. Innovante à plusieurs titres, celle-ci a notamment combiné la réponse à un questionnaire et un auto-prélèvement sanguin en vue d’un test sérologique. Quel est l’apport de l’Insee à EpiCov ?
Lire la suiteLa crise sanitaire semble rebattre les cartes de l’économie. La publication par l’Insee des comptes de la Nation est l’occasion de revenir sur les grandes évolutions de l’an passé et d’éclairer des questions très présentes dans la discussion publique : quelle a été la perte de revenu national entraînée par la pandémie et qui a porté celle-ci ?
Lire la suiteFin 2020, le taux de chômage en France (hors Mayotte) s’est établi à 8,0 %. Soit quasiment son niveau d’avant-crise un an auparavant, lequel était le plus bas depuis fin 2008. En pleine crise sanitaire et économique, comment expliquer que le chômage n’ait pas augmenté ? Comment l’Insee mesure-t-il concrètement le nombre de chômeurs ?
Lire la suiteDe mars à décembre 2020, la crise sanitaire a fortement affecté l’activité des entreprises : leur chiffre d’affaires a subi un choc estimé à plus de 15 % en moyenne sur cette période, par rapport à la situation simulée qui aurait prévalu en l’absence de crise. Analyser les données individuelles d’entreprises fait ressortir à la fois la disparité du choc selon les secteurs, certains ayant été très affectés, mais aussi la variété des trajectoires/situations d’entreprises, certaines étant parvenues à limiter la baisse de leur activité.
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